Rencontre avec Laurent Landurein, Nathalie Saint-Hilaire et Raymond Poletto membres de l'association Staccato

Portrait de Laurent Landurein, bénévole actif, Nathalie Saint-Hilaire, trésorier et Raymond Poletto présidente de l'association Staccato.

D’où êtes-vous originaires ?

Raymond Poletto : « De Miramont-de-Guyenne. »

Nathalie Saint-Hilaire : « De Villeneuve-sur-Lot ! »

Laurent Landurein : « J’ai beaucoup bougé, mais je suis du coin, de Lauzun ! »

Depuis combien de temps êtes-vous engagés dans cette association ? et quelles sont vos principales missions ?

Raymond Poletto : « J’ai aidé les fondateurs dans la structuration de l’association dès la création en 1996. L’association a beaucoup grandi. Je suis devenu trésorier il y a une dizaine d’années. Officiellement en tout cas, car avant, je m’occupais déjà de la comptabilité via la société dans laquelle j’exerçais. Je suis aussi le petit coursier ! Je suis sur le terrain : je vais à la banque, à la communauté de communes ou à la mairie lorsqu’il faut apporter des documents. Et je tiens bien entendu l’entrée le jour des événements ! »

Nathalie Saint-Hilaire : « J’ai rencontré l’association par hasard il y a bientôt 10 ans. Mon ami m’avait offert une place de concert. J’ai été vraiment accrochée par la programmation. Et un jour, Frédéric Poletto (l’un des fondateurs et le directeur historique de l’association) m’a demandé d’être bénévole lors d’un festival qui se tenait à Lauzun. J’ai commencé comme ça ! Puis, on m’a demandé d’être présidente, il y a environ 7 ou 8 ans. La programmation m’a toujours plu. Staccato, c’est une expérience unique en termes de rencontres. Mon rôle, pour résumer, consiste à convoquer les bénévoles, assurer la représentation de l’association, participer aux réunions aux côtés de Laurent et de Raymond. Et commander “les caterings”. Après, bien entendu, je contribue à tous les efforts d’ordre logistique en amont, durant et après les concerts. »

Laurent Landurein : « Je suis un bénévole un peu plus impliqué que les autres disons. Je suis arrivé deux ans après la création, en 1998 ! J’ai travaillé par intermittence, j’ai beaucoup voyagé, mais j’ai toujours été présent dans cette association. Je suis affecté à la logistique interne, à l’intendance, à la restauration, à l’accueil des groupes, et je donne un coup de main au montage de la scène. Staccato, c’est une superbe aventure humaine avant tout. »

Quelles sont vos ambitions/projets pour 2025 et les années à venir ?

Raymond Poletto : « Renouveler les équipements de sono que nous mobilisons lors de nos déplacements. Staccato organise beaucoup de concerts de manière itinérante et le matériel que nous avons commence à s’user. On va faire notre maximum pour obtenir des soutiens, même si le contexte est difficile. »

Laurent Landurein : « On souhaiterait aménager la salle qui nous sert de réfectoire actuellement, de sorte que celle-ci remplisse deux finalités : être une salle mise à disposition des artistes qui souhaitent répéter avant les concerts ; et pouvoir accueillir des concerts drainant moins de publics lorsque les artistes sont moins connus. Pour aller même plus loin, on pourrait songer à en faire un tiers-lieu culturel ! »

Nathalie Saint-Hilaire : « on ne manque pas d’idées, mais tout est encore en réflexion ; on y travaille sans relâche ! »

Quel message souhaiteriez-vous adresser aux personnes qui souhaiteraient s’engager ?

Raymond Poletto : « Venez ! Des bénévoles, nous en avons, mais il y a un manque de « mains fortes » sur la localité, que ce soit à Miramont ou au niveau des autres villages de la communauté de communes. Nous en avons quelques-uns, mais si je prends les principales forces vives, elles viennent de Clairac, Villeneuve, Marmande ou Bergerac. C’est un groupe formidable, mais les bénévoles des environs de la communauté de communes, nous les cherchons ! »

Nathalie Saint-Hilaire : « Tout le monde est le bienvenu ! Chacun peut concourir au bon fonctionnement et au développement de l’association. Après, cela reste du sérieux ! Il faut être très investi, il faut bien accueillir le public. Certains ont l’esprit très décontracté en tête ! Une date, c’est énormément de travail en amont ! Ce n’est pas juste être présent le Jour J. Mais bien sûr, on fait ce qu’on peut. »

Laurent Landurein : « C’est vrai, une date, c’est effectivement beaucoup de boulots en amont ! Mais il est évident que l’on a toujours besoin de bénévoles supplémentaires, et si possible des locaux. »

Quel est votre lieu préféré sur le territoire ?

Raymond Poletto : « Je pense spontanément au Lac du Saut du Loup ! J’en garde de très bons souvenirs, notamment avec l’organisation du festival Abracada’Son ! On a reçu de superbes artistes là-bas. C’est un endroit magnifique. »

Laurent Landurein : « Lauzun ! Et plus précisément le Lac de Lauzun, j’ai en mémoire les moments où il était en effervescence. J’y suis très attaché. C’est dommage que ce lac n’accueille pas plus d’activités. Il faut le faire revivre ! »